Acheiropoïète

Il est agréable de se voir, quelques années après, demander le droit de publier une image. Aujourd’hui c’est le Parc Naturel du Vercors pour sa revue, avec cette photographie d’une installation réalisée dans le Verger du Monastère Saint Antoine Le Grand.
L’image remonte. Immerge là dans mon quotidien, loin de la Combe Laval et sa reculée karstique, en pleine résidence dans ce plat pays qui est ( grr identité/appropriation) le mien: les Flandres. Les Flandres francophones ( comme un acte de résistance d’une minorité flamande francophone). Traversant dans d’autres vergers – hier ceux de Pitgham – et persistant dans cette envie de continuer le travail autour de la pomme.
Là sur la photo, on voit un pommier hivernant dans la façade de la maison miroir.
Pommier nu.

 

 

On m’a demandé de nommer la photographie.
Nommé donc j’ai fait.

« À la ressemblance de… »
( images achéiropoïètes non figées )
Verger de Saint Antoine le Grand, Combe Laval, Vercors, hiver XIX.
 c/o dimitri vazemsky
Et moi de noter à nouveau cette attraction continue pour les images non figées.
Ambivalente ici. La photo, elle, figeant.

 

Figeant tout saut dans le vide.

 

 

 

 

Liens connexes:
Mes débuts d’achéïropoète: Lady of Shallot, Vivat 2013.
Images instables: Unstable Photography.
Image figée & photographie: le saut.