La formule existentielle.
Mise au point après de longues années de recherches menées en secret par dimitri vazemsky, la formule, envisagée comme un mantra, pose le rapport -universel- entre vivre et sur-vivre.
Un rapport de gradation relative sur l’échelle existentielle: l’urgence de la survie étant propre à chacun.
La fraction pourrait être suffisante: vivre-sur-vivre.
Les parenthèses symbolisent peut-être les frontières de l’instant à moins que ce ne soit celles du corps. Le vivre/survivre se ferme, s’enclot et, par cette fermeture même, entre parenthèses, semble vouloir, devoir, se projeter en dehors, se refusant d’être le simple objet résigné de la vie qui coule. Ne pas être enfermé dans ce simple rapport vivre/vivre.
La tentation d’exister rode.
Survivre à l’instant, par la création de signes. Oeuvres, écrits, peintures, sculptures…
Exister.
Ensemble.
En dehors.
Exister en exposant…
La formule existentielle
Photographiée ici in situ dans l’exposition Plasticity ( MFW 2017) interrogeant le dedans/dehors et au coeur de ce projet, la notion d’exister liée à l’exposition.
Exister/s’exposer.
Se poser à côté de soi,
exister hors parenthèse, charnelle, limitée. Communier dans les dehors de soi?
Le chant désincarné du signe.
« Exister » : placé en exposant, multipliant ainsi -en puissance, mathématique, exponentielle – les moyens de transcender, sans doute, la simple vie/survie.
Comment l’esprit, exposé, s’infuse-t-il dans la matière? Se partage. Ceci est presque encore mon corps.
De la paréidolie à l’animisme poétique.
Se conserver dans.
La plasticité de l’existant.
On ramasse un caillou, coquillage que l’on trouve joli…
Tout le reste en découle.
Oeuvres et artefacts.