Et le vent, soufflant dans le béton, soudainement…

Une exposition. Sur le figé et le mouvant. Sur un lieu amené à recevoir des souffles.
Souffles s’y exposant.
Le Trampoline. Un cadre. Rebondir.
Un cadre.
Traversé. Par un souffle.
S’y posant. Un espace.

Un regard. Une image.
Pourquoi fige-t-on certaines images?
Certains mots.
Un temps.

Une exposition de passés, figés, d’à-venir, à venir.
Bases posées. Et la capacité à rebondir.

Trampoline. Le signe. L’écran nécessaire. Pour rebond. L’autre scène.
Le dehors.
Matière projetée d’un théâtre intérieur. Sur une toile tendue.

L’importance de l’écran. Des écrans. Tendus. Pour un rebond vers quoi. Vers soi?

Un espace VR? Une réalité à incarner? De l’autre côté du miroir?
Ou le monde même?
Et sa révolution.
Ou une évolution encore à jouer.

Exposition posant l’esprit du lieu. Création, partage, expérimentations.
De ces vents soufflants qui nous habitent, fonds, font que la création existe, que nos esprits ne sont pas aussi figés que le béton.

Souvent socle au pied oui.
La plasticité mentale permet la respiration.
Même sous l’eau.

dimitri vazemsky est un commissaire d’exposition mélangeant les genres pour mieux interroger ce qu’est l’exposition, un lieu, ses codes et la matière propre à cette pratique. Un médium. À sculpter.
Soluble altérité ou porosité des identités? Est-ce là une exposition personnelle avec d’autres, ou un commissariat intégrant ses propres oeuvres? Seuils. Limites.
La question de l’identité propre plane derrière tout ça. Quid de la collective, la commune, politique, il serait temps de revoir tout ça. Le souffle d’une évolution. Dans les cheveux d’une statue en marbre?

 

Sur la photo, on voit des oeuvres de Jérémy Liron, Antony Squizzato, commissairiat c/o dimitri vazemsky.
Le Trampoline, Vic Le Comte.