Quand le corps n’est plus,
il ne reste qu’un personnage.
Qui, déjà, hantait le corps
avant sa mort.
Le mystère NADJA, a.k.a, aussi connue sous le nom de Léona Delcourt.
Le mystère. Tourner autour.
Au siècle dernier, en vélo, je retrouve parmi les rangs immuables du cimetière de Bailleul, la tombe de Léona Delcourt ( 1902 – 1941 ), plus connue sous le nom de NADJA, éponyme du fameux roman de Breton. Ou vice versa.
Les liens de ces deux-là me fascinent. Le léonin André pompe de Léonie/Nadja un livre béton et la laisse presqu’illico béton tristement à l’asile des femmes de Bailleul, « Belle » en flamand. Reléguée.
L’intention agie est ici.
Ce qui donna une installation à l’EPSM de Bailleul en hommage.
Le mot « ESPRIT », en lettres de glaces, fondant près de sa tombe.
L’eau des lettres, s’écoulant dans le sol, touchant les restes enterrés de son corps.
Esprit.
Es-tu là?
Esprit qui aussi déclencha – hasard objectif ? – un jour de giboulets, en septembre 2013, après avoir bien raté la phrase de 400m de long à Zuydcoote, pressé par la météo pourrie, où je dus rentrer les lettres rapidement et… ceci arriva: -> x
Ce « ceci » déclencha par la suite l’édition d’une photographie instable, trinqueballée et exposée à Berlin.
Je fouille les archives pour exhumer des hypomnématas/traces possibles.